Le Parlement belge a adopté une nouvelle loi visant à renforcer la cybersécurité nationale. Cette législation, qui entrera en vigueur le 1er septembre 2024, introduit des mesures strictes pour protéger les infrastructures critiques et les données sensibles contre les cyberattaques.
La nouvelle loi, officiellement nommée « Loi sur la Protection de la Cybersécurité et des Infrastructures Critiques » (LPCIC), a pour but de répondre à l’augmentation des menaces cybernétiques auxquelles la Belgique et ses institutions sont confrontées. Les principaux objectifs de cette loi sont :
Cette législation intervient dans un contexte où les cyberattaques se multiplient à travers le monde, ciblant aussi bien les entreprises que les institutions gouvernementales. La Belgique, en tant que centre névralgique de nombreuses organisations internationales et de l’Union européenne, est particulièrement vulnérable. La nouvelle loi vise à créer un environnement numérique plus sûr, protégeant à la fois l’économie et les citoyens belges.
La Ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, a déclaré : « Cette loi marque une étape cruciale dans notre lutte contre les cybermenaces. En renforçant la sécurité de nos infrastructures critiques, nous protégeons non seulement nos services essentiels, mais aussi la vie privée et les données de nos citoyens. »
Les entreprises et les organisations des secteurs concernés ont accueilli la loi avec un mélange d’acceptation et de préoccupations. Si beaucoup reconnaissent la nécessité d’une sécurité accrue, certaines expriment des inquiétudes quant aux coûts et à la complexité des nouvelles obligations.